Avant de devenir vigneronne à Pouillé, Marie Rocher a eu plusieurs vies qui l’ont fait passer par l’urbanisme, l’édition ou la boulangerie en France, en Asie, en Angleterre… Autant de circonvolutions qui lui ont permis, petit à petit, de se forger sa propre histoire avec le vin.

Marie Rocher a posé ses valises à Pouillé, en pleine vallée du Cher, à 40 ans et quelques poussières. Car, dit-elle, c’est là qu’elle a trouvé « l’espace pour faire des choses. En vallée du Cher, l’horizon est large et lumineux, c’est ouvert et puis, il y a la présence du fleuve. On s’approche d’une campagne rêvée et on n’est pas loin de la ville. »

« Ce que je souhaite avant tout c’est de fabriquer des vins comme je les aime : qui exaltent les arômes naturels de raisins, de terroirs; éveillent, enchantent les papilles avec légèreté. Des vins à la matière gourmande, soyeuse, mariant plaisir gustatif à la poésie des arts de la table et des arts en général. Pour cela, il lui faut vendanger et vinifier des raisins bios de viticulteurs dont je connais la qualité des terroirs, du travail dans les vignes en agriculture bio (et en biodynamie). »

En mars 2013, Marie Rocher coédite son premier ouvrage : Tronches de Vin. Puis successivement en mars 2015, 2017 et 2018 parurent Tronches de Vin 2, Tronches de Pain et Le Vin en Question (premier ouvrage de la nouvelle collection Jules Chauvet).

En septembre 2015, le diplôme d’Artisan Boulanger Bio en poche, elle quitte Paris et fis ses premières vendanges non pas côté vignes, mais coté cave, afin d’observer les vinifications. Un an plus tard, marie s’installe dans la Vallée du Cher pour suivre le cursus en « Viticulture Biologique » du Lycée Viticole d’Amboise. Après avoir passé l’hiver à œuvrer à la publication du livre Le vin en question et tailler ponctuellement dans les vignes, Marie se prépare désormais aux vendanges à venir dans l’idée de produire ses premiers vins en 2018.

Le vin, « je suis tombée dedans quand j’étais petite ».